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Espantivivos, toro difficile sorti en 5 ème position, n°48 de Baltasar Iban, à Vic le 5 juin 2022. ©JYB

BALTASAR IBAN

La satisfaction est venue d’un superbe lot de Baltasar Iban, certes de près de 6 ans, mais qui n’avait pas le comportement dangereux de tout ce qu’on a pu voir à Madrid ou ailleurs. Au contraire, encastés, à la charge vibrante ils ont fait honneur à une devise dont je ne sais si on l’avait vue en France en corrida ces 5 dernières années depuis la mort d’Ivan Fandino à Aire sur l’Adour le 17juin 2017. En tout cas, on espère les revoir au cours des prochaines temporadas, ne serait-ce que pour les tercios de pique magnifiques qu’ils nous ont fait vivre !

Francisco Plazas de la cuadrilla de Javier Cortes, citant de loin Espantivivos, n°48 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB
Demie véronique de Ruben Pinar, devant Peluquito, n°19 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB

Ruben Pinar, prudent dans ses entames, dans ses premières séries et dans son maniement de l’épée, a eu quelques beaux gestes, mais sans convaincre le public qui attendait mieux et les revisteros qui ont condamné sa prestation.

Passe de pecho de Javier Cortes à Santanero, n°12 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB

Javier Cortes, au contraire, s’est montré à la hauteur du défi mais a perdu à l’épée une oreille méritée au second de la course.

Francisco Plazas, de la cuadrilla de Javier Cortes, mis en difficulté par Espantivivos, n°48 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB
Après un batacazo, Alain Bonijol aide son cheval à lutter contre la puissance du toro de Baltazar Iban.©JYB

Le 5 ème, après un batacazo qui a montré Bonijol soutenant son cheval contre le toro Espantivivos qui s’acharnait, ne lui a pas permis une meilleure réussite, montrant du genio et un danger sourd, ce qui l’a conduit à une estocade atravesada suivie de 2 pinchazos et un descabello.

Damian Castano en naturelle devant Pajarito, n°33 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB

Damian Castano a écouté la musique à son premier toro qui chargeait de loin, mais un gros échec à l’épée lui enlevait toute chance de trophée.

Passe de poitrine de Damian Castano à Provechoso, n°39 de Baltasar Iban, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB

Au 6 ème, c’est le picador qui entend la musique pour 4 piques bien données et bien prises de loin. La faena sera valeureuse devant un toro qui derrote beaucoup en fin de passe, mais sera conclue par un désastre à l’épée.

CEBADA GAGO

La déception est venue de la corrida de Cebada Gago, dont 2 exemplaires n’avaient pas le trapio exigé dans les arènes de Vic. Surtout le comportement a déçu pour le moins tant à la pique qu’à la faena.

Jose Cabrera en véronique face à Valido, n°52 de Cebada Gago son toro d’alternative, à Vic le 5 juin2022. ©JYB

Le jeune (29 ans quand même !) José Cabrera qui prenait l’alternative n’a pu dominer ses deux toros et malgré ses tentatives de banderiller n’a pas été au mieux. Bien entendu, gros échec à l’épée suivant la constante du moment. Le public lui a accordé un silence gêné.

Morenito de Aranda devant Volapié, n°76 de Cebada Gago, à Vic le 5 juin 2022. ©JYB

Morenito de Aranda s’est comporté en professionnel, réalisant 2 faenas prudentes avec pas mal de pico et de lidia por fuera, surtout en début de ses prestations.

Larga de Alberto Lamelas à Gaspachero, n°30 de Cebada Gago, à Vic le 5 juin 2022. ©JYB

Alberto Lamelas, écharpé par la critique, est d’abord tombé sur un manso compliqué, andarin, impossible à fixer dans le leurre qu’il a mal tué. A son second, guère plus facile, après 2 bonnes piques dans le morillo de David Prados, il s’est montré encore plus engagé brindant au public, mais encore une fois, le toro a déçu se couchant en fin de faena, et l’épée a trahi…

Alberto Lamelas, entame de faena par passe changée dans le dos, devant Juguetero, n°49 de Cebada Gago, à Vic, le 5 juin 2022. ©JYB

Au final, de ce 5 juin à Vic-Fezensac, on retient la belle matinale et ses toros exemplaires et l’on préfère oublier la tarde..