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A l’image de Brevito, n°73 d’El Parralejo, les toros du jour ont accumulé les vueltas de campana, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB

L’empresa avait, logiquement décidé de reconduire un des cartels phares de la temporada 2022: El Parralejo avec Daniel Luque qui avait ouvert la Puerta del Principe. Hélas, pour l’élevage, les années se suivent et ne se ressemblent pas. 6 toros de forces limitées et qui ont accumulé les plantages de cornes dans le sable et les vueltas de campana (pas moins de 5 au total) !

Tremendo, n°69 d’El Parralejo, évite de peu la vuelta de campana en plantant ses cornes dans le sable sous la cape de Francisco de Manuel, à Séville le 20 avril 2024. ©JYB

Certes, l’éleveur pourrait avancer comme excuse que les vétérinaires de la plaza avaient refusé 3 des toros du lot initial (préparés pour Séville) pour « falta de trapio eu égard à l’importance de la plaza » et « falta de cuernas ».

Mais devant ce lot, les maestros ne pouvaient pas tirer grand chose et l’on a donc assisté d’abord à une prestation de « subalternes » auxquels il est parfois bon de rendre un hommage mérité:

Curro Javier de la cuadrilla de Perera a salué (une fois de plus) aux banderilles devant Jurista n°14 d’El Parralejo, à Séville le 20 avril 2023. ©JYB
Javier Ambel de la cuadrilla de Perera a été remarquable à la brega de Jurista n°14 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB
Ivan Garcia, de la cuadrilla de Luque brille aux banderilles face à Barbacen, n°47 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB
Javier Ambel de la cuadrilla de Perera pose des banderilles de verdad devant Brevito, n°73 de El Parralejo, à Séville le 20 avril 2023. ©JYB

Pour les maestros, seulement quelques beaux gestes épars dans des faenas sans transmission. On retiendra quand même que Francisco de Manuel laisse une bonne impression et semble plein de promesses ce qui confirme son triomphe de Las Ventas.

Miguel Angel Perera en naturelle devant Jurista n°14 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB
Francisco De Manuel en naturelle devant Tremendo, n°69 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB

LUQUE ! LUQUE !

LUQUE !

Et puis est sorti Principe le bien nommé, qui a surmonté, lui, sa vuelta de campana et a montré caste et classe au long d’une faena inspirée de Daniel Luque qui a enflammé une Maestranza jusque là résignée. Certes on n’a pas été comme à Dax jusqu’à hurler Luque, Luque, Luque! Mais le coeur y était.

Véronique de Daniel Luque à Principe, n°56 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB

Daniel Luque a rappelé en entame de sa lidia qu’il était et reste un grand maître de la cape, avec des véroniques douces et templées.

Véronique de Daniel Luque à Principe, n°56 d’El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB

Et puis, la faena s’est enchainée en séries templées et liées (à Séville c’est le ligazon qui fait tomber les oreilles!), aussi bien à droite qu’à gauche.

Entame de faena de Daniel Luque devant Principe, n°56 d’El Parralejo, à Séville le 20 avril 2023. ©JYB
Naturelle de Daniel Luque à Principe, n°56 de El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB
Naturelle de Daniel Luque à Principe, n°56 de El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB

Terminant par une série de naturelles de la droite, qui ont plus d’impact à Séville que ses luquecinas traditionnelles, Luque va couper les deux oreilles de Principe et sortir a hombros par la porte des cuadrillas.

Naturelle de la droite de Daniel Luque à Principe, n°56 de El Parralejo, à Séville, le 20 avril 2023. ©JYB
Joie de Daniel Luque et Ivan Garcia (qui lui rend sa montera déposée sur la piste lors du brindis au public) qui anticipent le triomphe à Séville le 20 avril 2023. ©JYB

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