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Même côté toril, le vent soulève la muleta de Christian Parejo devant Naranjero, n°54 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

Jazmin, novillo n°60 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

Mais quel vent : il a vraiment gâché la fête et devant les novillos d’Ave Maria bien présentés, de bon jeu malgré quelques faiblesses et maniables, on aurait du assister à une novillada triomphale !

Diego Garcia devant Aguador, n°2 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

Diego Garcia a un peu déçu : Il est sorti a hombros de Las Ventas cette année et, le jour de cette novillada, est coleader de l’escalafon avec Christian Parejo : on attendait donc un peu mieux de lui. A son premier, un peu faible, on ne lui sentait pas l’envie de s’engager, même s’il a lidié à mi-hauteur pour essayer de communiquer avec le public.

A son second, sans plus d’engagement, sa faena a manqué de transmission conclue par une demie épée en prenant l’extérieur.

Christian Parejo, véronique dans le vent devant Majoleto, n°58 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

Christian Parejo, son rival à l’escalafon avait envie d’y être et tombant sur Majoleto, le meilleur de l’envoi, ne laissa pas passer cette chance même si sa faena fut gênée par le vent.

Entame de faena par statuaires au ras des barrières de Christian Parejo, face à Majoleto, n°58 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

Après une entame par statuaire, il lie une faena dominatrice surtout à droite, et conclut d’une bonne estocade en place qui lui permet de couper une oreille de poids.

Passe changée dans le dos de Christian Parejo, devant Majoleto, n°58 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB
Christian Parejo en circulaire inversée, devant Naranjero, n°54 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

A son second, dans un vent dont les rafales atteignaient les 60 km/h, ce qui nous permettra de voir plus de circulaires inversées que de naturelles, il fera encore jouer la musique mais perdra le bénéfice de son bon travail par 2 pinchazos avant entière et 4 descabellos !

Lalo de Maria, passe de pecho à Mentiroso, n°18 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

C’est la première fois que je voyais Lalo de Maria qui m’a semblé au-dessus des critiques que j’avais lues le concernant. Son bagage, même s’il lui reste bien évidemment des progrès à faire (après tout, ce n’était que sa 6 ème novillada piquée) m’a semblé déjà conséquent. Il devra aussi se frotter à des élevages plus durs que ces Ave Maria issus de Nunez del Cuvillo. A son premier, dans le vent, il mène de bonnes séries de naturelles mais termine par mete y saca puis entière trasera et salue.

Lalo de Maria en naturelle de face, devant Jazmin, n°60 de Ave Maria, à Nîmes, le 18 septembre 2022 matin. ©JYB

A son second, la faena sera encore gauchère après une entame à genoux (en bon novillero !) conclue par une épée pulmonaire foudroyante au 2 ème essai, qui lui permet de couper une oreille.

Pour en savoir plus :

https://www.sol-y-sombra.fr/nimes-17-09-2022-matin-christian-parejo-et-lalo-de-maria-se-distinguent/

La vidéo :

https://feria.tv/video/4210/nimes-oreille-pour-christian-parejo-et-lalo-de-maria/