Sélectionner une page

Le Christ de la Résurrection triomphant à Séville à la sortie de la cathédrale. ©JYB

Belle véronique de Morante de la Puebla pour amener son toro à la pique. ©JYB

C’était « le » cartel, celui qui devait amener tous les succès et ouvrir la Porte du Prince. Au total ce fut la grande désillusion : 6 toros sifflés plus 2 changés ! Aucune faena de quelque importance en raison de la réserve des toros à partir de la 3 ème série. Et puis le public n’apprécie plus, même à Séville, une faena où les passes sont réalisées une par une en se croisant et en allant chercher le toro : il faut qu’il y ait du ligazon et que les passes s’enchaînent sans solution de continuité. Donc en ce dimanche de Pâques personne n’aurait pu triompher à Séville.

Le problème est celui de l’élevage Juan Pedro Domecq : quand on « produit » 300 toros par an, on ne peut produire 300 bons toros ! Mais comme les toreros vedettes les demandent et que les empresas préfèrent suivre, le business se poursuivra ! Surtout si les prix ne sont pas trop élevés..

Superbe revolera de Pablo Aguado au toro Rataplan, n°155 de Juan Pedro Domecq, à Séville, le 17 avril 2022. ©JYB

Restent quelques beaux gestes, surtout à la cape, quand les toros frais répondaient encore. Des véroniques superbes notamment d’Aguado, mais aussi de Morante en quite au 6 ème et de Ortega à son premier.

Belle véronique templée de Juan Ortega au toro Reservon n°210 de Juan Pedro Domecq, à Séville le 17 avril 2022. ©JYB
Grande véronique de Pablo Aguado, au 3 ème toro Mofador, n°42 de Juan Pedro Domecq, à Séville le 17 avril 2022. ©JYB

Les banderilleros eux ont pu briller, notamment Abraham Neiro el Algabeno de la cuadrilla de Ortega et Ivan Garcia de celle d’Aguado.

Abraham Neiro, El Algabeno, banderillant Reservon, toro n°210 de Juan Pedro Domecq, à Séville, le 17 avril 2022. ©JYB
Ivan Garcia, banderillant Mofador, toro n° 42 de Juan Pedro Domecq, à Séville, le 17 avril 2022. ©JYB

Eventuellement quelques gestes dans les faenas mais à la sortie, ceux qui sont allés boire un verre l’ont fait pour oublier…

Morante de la Puebla, en entame de faena au toro Lentinito n°29 de la ganaderia Virgen Maria, (qui ne méritait pas les sifflets qui ont accueilli sa sortie,) à Séville, le 17 avril 2022. ©JYB

Pour un compte-rendu plus technique :

Pour une analyse critique :