Le Christ de la Résurrection triomphant à Séville à la sortie de la cathédrale. ©JYB
C’était « le » cartel, celui qui devait amener tous les succès et ouvrir la Porte du Prince. Au total ce fut la grande désillusion : 6 toros sifflés plus 2 changés ! Aucune faena de quelque importance en raison de la réserve des toros à partir de la 3 ème série. Et puis le public n’apprécie plus, même à Séville, une faena où les passes sont réalisées une par une en se croisant et en allant chercher le toro : il faut qu’il y ait du ligazon et que les passes s’enchaînent sans solution de continuité. Donc en ce dimanche de Pâques personne n’aurait pu triompher à Séville.
Le problème est celui de l’élevage Juan Pedro Domecq : quand on « produit » 300 toros par an, on ne peut produire 300 bons toros ! Mais comme les toreros vedettes les demandent et que les empresas préfèrent suivre, le business se poursuivra ! Surtout si les prix ne sont pas trop élevés..
Restent quelques beaux gestes, surtout à la cape, quand les toros frais répondaient encore. Des véroniques superbes notamment d’Aguado, mais aussi de Morante en quite au 6 ème et de Ortega à son premier.
Les banderilleros eux ont pu briller, notamment Abraham Neiro el Algabeno de la cuadrilla de Ortega et Ivan Garcia de celle d’Aguado.
Eventuellement quelques gestes dans les faenas mais à la sortie, ceux qui sont allés boire un verre l’ont fait pour oublier…
Pour un compte-rendu plus technique :
Pour une analyse critique :
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