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Manuel Escribano en passe changée dans le dos à Choricero, n°63 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB

C’est la tradition qui l’exige: depuis plus de 75 ans les Miura sont à la conclusion de la féria de printemps à Séville.

Escribano en naturelle devant Choricero, n°63 de Miura, à Séville le 1 ermai 2023. ©JYB

La corrida du jour est sortie inégale en trapio (505 kg pour le plus léger pourtant âgé de 5 ans, 625 pour le plus lourd qui ne supportait pas son poids), comme en comportement: un seul, le 4 ème a montré suffisamment de noblesse pour qu’Escribano lui coupe 1 oreille. Ferrera malchanceux au sortéo n’a pu que s’accrocher devant des adversaires compliqués.

Antonio Ferrera devant Charrano, n°61 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB

Pourtant il avait brindé au ciel son premier toro.

Antonio Ferrera brindant au ciel le combat de son premier toro. ©JYB

El Fandi ayant déclaré forfait pour cause de blessure, la corrida s’est transformée en mano a mano. Quelques images pour le souvenir:

Antonio Ferrera et sa cape bleue devant Torrealta, n°8 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB
Derechazo de Ferrera à Charrano, n°61 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB
Sortie de banderilles de Manuel Escribano, devant l’agressif Yeguerizo, n°56 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB
Escribano s’est – bien entendu – rendu à 2 reprises à porta gayola pour des largas réussies. Ici devant Choricero, n°63 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB
Manuel Escribano en passe changée dans le dos à Choricero, n°63 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB
Derechazo de Manuel Escribano à Amarcoso, n°52 de Miura, à Séville, le 1 er mai 2023. ©JYB

Les fans de Morante, et ils seront nombreux, préparent déjà leurs places pour la San Miguel en septembre. Les autres attendront le printemps 2024 après cette féria de Séville qui a connu un gros succès populaire tant en fréquentation de la plaza qu’en nombre de trophées généreusement offerts par le public.

Pour en savoir plus: le compte-rendu précis et détaillé de René Arnéaudo, El Nino de San Rafael, sur Toreo y Arte:

Et les impressions plus lyriques de corridasi