Faraon, n°49 de Santiago Domecq, lidié par Alfonso Cadaval à Séville, le 27 avril 2022. ©JYB
La féria de Séville débute bien à mes yeux, avec un lot de Santiago Domecq très intéressant, encasté (tous rematent avec violence les burladeros) et avec 2 très bons toros le 3 et le 4.
Nous n’avons peut-être pas vu le meilleur du lot puisque Capitan sorti en 1 s’est cassé la corne sur un burladero à son 3 ème remate! Mais j’aurais bien aimé voir ce toro.
Il est en tout cas symptomatique que toutes les entames de faenas aient été réalisées en doblones dominateurs et qui obligent le toro à humilier.
Les deux premiers du lot présentaient des difficultés certes pas insurmontables mais les rendant compliqués à lidier : leur manière de se retourner dans la passe présentait pour les toreros un danger certain !
Coté toreros, il y a eu une énorme aficion et une volonté de s’engager à fond pour triompher:
Alfonso Cadaval a eu la chance de tomber sur le superbe 3 ème Chismoso, n°62, auquel il coupe une oreille.
Garrido après un premier sans option entame devant le 4 ème, sa faena à genoux après des gaoneras inversées en sortie de la pique (quite de oro). Lui aussi coupe une oreille méritée.
Galdos va à porta gayola, mais tombe sur le lot qui permettait le moins.
Une remarque cependant: le public sévillan ne réagit que lorsque les passes sont liées. Les efforts pour faire charger un toro une passe après l’autre sont négligés. L’aficion évolue…
Pour une resena technique (et plus critique) :
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