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Toupa, n°53 de Blohorn, rematant avec violence le burladero, a été déclaré meilleur toro de la novillada, à Arles le 9 avril 2023. ©JYB

Très bonne novillada en ce 9 avril à Arles : d’abord parce que les 6 ganaderos français avaient choisi des toros encastés offrant de bonnes possibilités aux jeunes toreros. Le Blohorn, brillant à la pique et brave sous le fer a obtenu le prix au meilleur toro.

Toupa, n°53 de Blohorn, s’employant avec force au cheval, a été déclaré meilleur toro de la novillada, à Arles le 9 avril 2023. ©JYB

Yon Lamothe en gaoneras devant Exquisito, n°23 de Fernay auquel il va couper sa première oreille. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Coté toreros, on attendait Yon Lamothe : il était au rendez-vous montrant l’étendue de son répertoire, tant à la cape qu’à la muleta, et prouvant, s’il en était besoin qu’il est apte à passer au stade supérieur.

Passe du pendule de Yon Lamothe devant Exquisito, n°23 de Fernay auquel il va couper sa première oreille. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Arrucina de Yon Lamothe devant Exquisito, n°23 de Fernay auquel il va couper sa première oreille. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Trinchera de Yon Lamothe devant Huron, n°129 de Pages-Mailhan auquel il va couper sa seconde oreille. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Plein d’énergie, Lalo de Maria en progrès, a perdu à l’épée au moins un trophée. Pourtant, il s’est engagé aussi bien devant le Tardieu que devant le Cuillé.

Larga afarolada de Lalo de Maria devant Churasco, n°4 de Cuillé. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Entame par doblones genou en terre, de Lalo de Maria devant Churasco, n°4 de Cuillé. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Belle naturelle de Lalo de Maria devant Conquistador, n°55 de Tardieu. A Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Castellani qui débutait à ce niveau a encore à progresser, mais a montré quelques promesses, surtout devant le Blohorn, bien lidié. Mais il n’a pas totalement convaincu notamment à son second, un Fernay de réserve sorti en remplacement du Gallon remplacé pour une corne cassée dans un remate violent.

Pecho de Fabien Castellani à Toupo, n°53 de Blohorn, à Arles, le 9 avril 2023. ©JYB

Au total, une très bonne novillada qui entraîne deux conclusions :

Espérons que les ganaderos français puissent présenter des lots complets de cette qualité (ce qui est vraisemblable)

Il faut aller aux novilladas, pas seulement parce que c’est moins cher, mais parce que le spectacle y est toujours intéressant !