Pour les tenants de l’art du toréo, le toro doit être noble, c’est-à-dire charger droit en humiliant, (baissant la tête et la relevant après être sorti de la passe), ce qui permet au torero de créer de la beauté et de susciter les Olé !
Pourtant, devant certains toros, c’est la valeur du combat qui crée l’émotion et outre l’art de l’esquive pour le torero, permet à l’aficionado de percevoir la sauvagerie de l’animal et son agressivité.
Pour exemple, prenons la corrida de Victorino d’Arles de ce lundi de Pâques : 2 toros au moins étaient de véritables « alimanas » et ont fait courir un danger maximum aux toreros Jose Garrido et Clemente. Mais l’admiration du public pour leur courage et leur détermination n’en a été que plus sincère. Ces toros avaient des « têtes chercheuses » qui ne s’attachaient pas à la trajectoire du leurre, mais s’écartaient pour viser le corps du torero.
La preuve en images.
Au sortir d’une telle corrida, on n’en est que plus admiratif du courage et de la vista des toreros et l’on éprouve le besoin d’échanger avec enthousiasme avec ses voisins de gradins ou ses amis retrouvés autour d’un pot.
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