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Doblon de Marc Serrano à la vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

Autre ganaderia où Marc Serrano s’est entraîné, celle de Hermanos Sampedro, menée aujourd’hui par Fernando Sampedro, ses autres frères s’occupant des affaires de la famille à Séville. L’élevage est rentable, non par les toros, même si une novillada est vendue pour Séville, mais par les productions annexes : 800 cochons annuellement et quelques dizaines de chevaux espagnols croisés d’arabe. (On y reviendra).

Pase de las Flores de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

Marc Serrano avait là aussi à tienter 2 vaches qui paraissaient plus maigres que la veille, car l’éleveur ne leur donne pas de pienso (trop cher, les prix ont doublé en 1 an) à partir du moment où les pluies ont ramené l’herbe dans les pâturages.

Naturelle de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

La première avait beaucoup de race, de combativité et de bravoure. Bien à la pique, en partant de loin, elle avait un défaut rédhibitoire pour les éleveurs qui veulent être choisis par les figuras : elle manquait d’humiliation.

Pour Marc Serrano, une vache très intéressante malgré sa faiblesse.

Naturelle de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro qui charge à mi hauteur, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

La seconde humiliait mieux, mais était plus compliquée, ayant moins de race ou plus de sentido. Bien améliorée par le maestro, elle pouvait faire illusion. Mais encore une fois, une vache très intéressante !

Naturelle de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB
Circulaire inversée de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

Avec Marc Serrano, l’entraînement va jusqu’au bout y compris la simulation d’estocade :

Simulation d’estocade de Marc Serrano à une vache de Hermanos Sampedro qui met bien la tête en suivant la muleta, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

Au final, devant un bétail peu propice, c’est de la bouche du ganadero qu’est venu le triomphe du torero :

« les deux vaches au matadero ! Mais quand on a un aussi bon torero que marc devant son bétail, il est très difficile de voir les fautes des vaches ! » Et l’on peut dire sans crainte que de la part du ganadero, ce n’est pas un éloge très courant..

Jeune becerriste secoué par une vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB

Et effectivement les jeunes becerristes sortis de second ont souffert de la comparaison et du comportement des vachettes !