Doblon de Marc Serrano à la vache de Hermanos Sampedro, à La Cepera, le 7 février 2023. ©JYB
Autre ganaderia où Marc Serrano s’est entraîné, celle de Hermanos Sampedro, menée aujourd’hui par Fernando Sampedro, ses autres frères s’occupant des affaires de la famille à Séville. L’élevage est rentable, non par les toros, même si une novillada est vendue pour Séville, mais par les productions annexes : 800 cochons annuellement et quelques dizaines de chevaux espagnols croisés d’arabe. (On y reviendra).
Marc Serrano avait là aussi à tienter 2 vaches qui paraissaient plus maigres que la veille, car l’éleveur ne leur donne pas de pienso (trop cher, les prix ont doublé en 1 an) à partir du moment où les pluies ont ramené l’herbe dans les pâturages.
La première avait beaucoup de race, de combativité et de bravoure. Bien à la pique, en partant de loin, elle avait un défaut rédhibitoire pour les éleveurs qui veulent être choisis par les figuras : elle manquait d’humiliation.
Pour Marc Serrano, une vache très intéressante malgré sa faiblesse.
La seconde humiliait mieux, mais était plus compliquée, ayant moins de race ou plus de sentido. Bien améliorée par le maestro, elle pouvait faire illusion. Mais encore une fois, une vache très intéressante !
Avec Marc Serrano, l’entraînement va jusqu’au bout y compris la simulation d’estocade :
Au final, devant un bétail peu propice, c’est de la bouche du ganadero qu’est venu le triomphe du torero :
« les deux vaches au matadero ! Mais quand on a un aussi bon torero que marc devant son bétail, il est très difficile de voir les fautes des vaches ! » Et l’on peut dire sans crainte que de la part du ganadero, ce n’est pas un éloge très courant..
Et effectivement les jeunes becerristes sortis de second ont souffert de la comparaison et du comportement des vachettes !
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