Jose Garrido, devant Pilotero, n°53 de Valdefresno, qui saute dans la cape, à Madrid, le 24 mai 2022. ©JYB
Le vent a gâché la fête, mais aussi les toros : mansos, sortant seuls du cheval, de la cape ou de la muleta, quand ils ne donnaient pas des coups de tête dans tous les sens, attirés vers les planches, donc difficiles à manier et à lidier : ce ne fut pas pour les diestros une tarde a gusto !
José Garrido a connu le meilleur avec une forte pétition d’oreille refusée par la présidence une fois de plus (tenir compte de l’adversaire du jour devrait être une règle pour les présidents, cela leur éviterait bien des broncas), après une lidia bien menée et une épée engagée. Avec ce moment d’émotion supplémentaire pour les spectateurs: un sprint de 50 mètres à travers le ruedo, poursuivi par Pilotero, malgré une épée plantée à fond dans le morillo. Cela justifie les 2 ou 3 heures de sport quotidien des toreros !
Le plus professionnel fut Daniel Luque à son second qui derrotait dans tous les sens mais dont le diestro réussit à régler les mouvements désordonnés et finira par lui arracher des circulaires inversées et même des luquecinas !
Quant à Juanito, après une digne confirmation d’alternative, il connaîtra un véritable calvaire au dernier, dont la sortie avait laissé espérer une possible lidia mais dont la mobilité agressive, les extranos et les coups de tête exigeaient la plus extrême prudence. Après une épée tendida, 14 descabellos et 2 avis furent un véritable supplice pour le maestro.
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