Gines Marin est un des hommes en forme du moment : Il vient de terminer sur les chapeaux de roue une belle temporada en sortant a hombros par la grande porte de Las Ventas ce 12 octobre.
On trouvera ici le compte-rendu de ce succès devant des toros d’Alcurrucen qui ont déçu par leur manque de caste.
Certes, certains lui reprochent sa froideur et son manque de communication avec le public (il sourit très peu et ne manifeste pas sa joie). Mais ce n’est pas là le point clé, ni ce qui définit la qualité de l’homme.
Il me revient cette novillada du 23 mai 2015 à Nîmes, où il subit une forte voltereta pendant la faena.
Comme tout bon torero, sans regarder s’il avait été touché, mais après avoir pris soin de couvrir la déchirure de sa taleguilla, il reprit les trastos et mena à son terme une bonne faena, gâchée par l’épée.
Mais là n’est pas la question : rentré au callejon, sachant qu’il avait besoin de passer à l’infirmerie, il attend que le toro suivant soit sorti, que Jonathan Varea qui lui succédait se soit lancé dans son entame par véroniques pour se glisser discrètement dans le couloir sous la présidence afin de se faire examiner (et de faire recoudre son costume) : Surtout ne pas voler l’attention du public à son companero !
C’est, je crois, ce qu’on appelle un comportement torero !
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