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Antonio Ferrera, pecho à Azafato, n°26 d’Adolfo Martin, à Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2021. ©JYB

La féria d’Olivenza 2022 ne laissera pas de grands souvenirs après une corrida médiocre de Zalduendo (la casa FIT a beaucoup d’efforts à faire !) où seul El Juli a coupé une oreille.

Suivit une corrida quelconque de Nunez del Cuvillo, manquant de force et de race (selon la presse) malgré les oreilles coupées par Manzanares, qui a touché le seul toro de l’envoi,  Morante de la Puebla et Andres Roca Rey.

On ne retiendra donc que la grâce octroyée à un toro de Victorino Martin après la lidia d’Antonio Ferrera. Les images sont ici :

https://www.burladero.tv/festejos/2022/3/6/ferrera-olivenza-apoteosico-idilio-en-sus-bodas-de-plata-72124.html

Antonio Ferrera est un spécialiste de l’encaste Albaserrada et des Victorino : sans être un grand partisan de son style (il torée trop souvent le public),  on ne peut qu’admirer la prestation à ce toro et ces naturelles de la droite et de la gauche. On attendra avec expectacion Castellón et son mano a mano avec Emilio de Justo, sans parler de Valencia. Mais il n’était pas nécessaire d’aller jusqu’à Olivenza : Ferrera y a rejoué le même scénario que devant les Adolfo de Mont de Marsan, le 24 juillet dernier, sans pratiquement y changer un iota ! La preuve en images :

Pique, mise en place de loin, par le picador de Antonio Ferrera, au toro Asesor, n°60 d’Adolfo Martin, à Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2021. ©JYB
Passe « sui generis », d’Antonio Ferrera, au toro Asesor, n°60 d’Adolfo Martin, à Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2021. ©JYB
Pique d’Antonio Ferrera, au toro Mulillero, n°77 d’Adolfo Martin, à Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2021. ©JYB
Entame de faena d’Antonio Ferrera, au toro Mulillero, n°77 d’Adolfo Martin, à Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2021. ©JYB

Toutes ces suertes ont été reproduites à Olivenza pour la plus grande joie du public..

Reste que Victorino marque un premier grand coup en début de temporada avec cet indulto et une corrida au jeu varié, (mais les toros sortis à Valence ont donné un jeu quelconque avec beaucoup de faiblesse et une charge courte).

Néanmoins il reste un espoir pour l’avenir avec les deux novilladas très intéressantes (il faut aller voir les novilladas !) où Alejandro Adame s’est montré digne de prendre la succession de ses frères et peut-être de les dépasser et où Raquel Martin a fait la preuve de son courage devant des novillos d’El Freixo adaptés à leurs adversaires.