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Talavante en naturelle à pieds joints devant Anzuelo, n°58 de Domingo Hernandez, à Bilbao le 24 août 2022. ©JYB

le 12 octobre est pour l’Espagne et en théorie les pays d’Amérique Latine, le « dia de la Hispanidad » marqué par des cérémonies et surtout de nombreuses corridas.

L’année 2022 ne déroge pas à la tradition avec des cartels de luxe à Madrid, Séville, Valence (Roman à l’honneur) et Saragosse (Garrido très bien) entre autres.

Tous les résultats de ce jour sont ici:

https://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9451:hispanidad&catid=1:nouvelles

Les principales nouvelles concernent Madrid et Séville: A Madrid, où Roca Rey a tenu son rang et Francisco de Manuel s’est donné une grande chance pour 2023, ce qui va marquer et faire le buzz est le bâche de Talavante. On le croyait en retour de forme en cette fin de temporada et crac! 3 avis à las Ventas après un échec au descabello mais une faena qui n’est pas à la hauteur du toro. Quand on se rappelle que Talavante s’était retiré des ruedos parce qu’il s’estimait insuffisamment payé, (avec rupture de son apoderado), on ne peut que penser que ces 3 avis survenant au plus mauvais moment après une temporada sans succès majeurs vont l’obliger à revoir ses tarifs mais à la baisse!

A noter quand même parmi les bonnes nouvelles de cette tarde le très bon lot de Victoriano del Rio avec 3 toros de classe: Victoriano s’annonce bien comme la ganaderia triomphatrice de la saison, surtout que ses toros encastés et parfois durs ont donné du spectacle (Bilbao, Nîmes) et on devrait donc les revoir partout l’an prochain

La resena de cette tarde ici:

la vidéo ici:

A Séville, en festival, mais avec le lleno comme à Madrid, c’est Pablo Aguado qui s’est mis le plus en valeur parmi les matadors présents. mais la surprise est venue de Marco Perez dont l’entrega, la vista et le dominio face à un bon novillo de Jandilla ont impressionné les sévillans, même si l’on sait qu’ils s’emballent vite cette année. Mais on peut juger du talent du jeune homme (15 ans) sur cette vidéo de l’empresa Pages.

Ici, l’analyse percutante (et fort juste) de Pierre Vidal

#OuiàlaCorrida