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Toros de 2 ans au campo, ganaderia Soto de la Fuente, février 2023. ©JYB

En Andalousie, les pluies ont ramené (un peu) l’herbe, mais ce qui est flagrant, au moins dans certains élevages c’est l’énervement des toros au campo :

Toro se frottant au tronc d’un chêne dans la dehesa, élevage Soto de la Fuente, février 2023. ©JYB

Bien sûr, le fait de se gratter à l’écorce des arbres pour éliminer les insectes est constant, mais la scène est plus fréquente en cette période de renouveau.

Jeunes toros de 2 ans (guarismo 1) en pellea, (bagarre) au campo, ganaderia Soto de la Fuente, février 2023. ©JYB

Autre séquence les bagarres entre mâles : pas seulement les adultes de 3 ou 4 ans comme on le croit généralement (on ne pose les fundas en général qu’à 3 ans passés), mais aussi les erales qui éprouvent leurs forces respectives et cherchent déjà à s’imposer comme leaders du troupeau des jeunes.

Energie sexuelle chez de jeunes toros de 2 ans, ganaderia Soto de la Fuente, février 2023. ©JYB

Et bien sûr, la montée de la sève est visible dans l’énergie sexuelle associée à l’esprit de domination, y compris chez les erales. Selon Antonio Purroy, « ceux qui montent, comme ceux qui se laissent monter peuvent être hétérosexuels : quand on les introduit dans un groupe de femelles, ils manifestent un comportement sexuel normal… Il ne faut pas croire que ce phénomène est fréquent dans les élevages de bovins de combat.. L’absence de fonction reproductrice chez les mâles n’affecte pas leur comportement dans l’arène ». Il souligne également que le phénomène est accentué par une alimentation riche en protéines, donc, dès qu’on commence à donner du pienso aux toros.