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Salador, n°49 de Saltillo lidié à Céret, le 14 juillet 2019. ©JYB

Classique, parce que les fers des deux corridas retenues pour Céret 2023 sont des habitués de la plaza. Classique aussi, parce que les toreros qui vont les affronter connaissent bien et les toros et le ruedo cérétan.

Mais plein d’intérêt parce que tous ces toreros ont triomphé ces dernières années.

Dans le détail :

Le 15 juillet, retour des Saltillo : ganadéria emblématique de Céret, dont on ne sait jamais comment elle va sortir même si la bravoure à la pique est toujours de qualité, mais qui permet aux maestros sincères de s’imposer dans une leçon de dominio.

Face à eux, Sanchez Vara qui a triomphé l’an dernier devant les Palha impressionnant par son autorité et deux superbes tercios de banderilles:

Frederico Javier Sanchez Vara en naturelle devant Lumbrero, numéro 32 de Palha, à Céret le 17 juillet 2022. ©JYB

Damian Castano, bien lui aussi, devant les Palha de l’an dernier.

Damian Castano, en naturelle devant Tesugo, Palha n°930, à Céret, le 17 juillet 2022. ©JYB

Maxime Solera, qui fut très, très bon l’an dernier face au 6 ème Dolores Aguirre et qui, consentido à Céret, sera revu avec beaucoup de plaisir devant un autre fer difficile.

Véronique d’accueil de Maxime Solera à Burgales n°28 de Dolores Aguirre, à Céret, le 16 juillet 2022. ©JYB

La novillada du 16 juillet présente une grosse nouveauté avec un fer (en astérisque) que l’on ne connait pas Dona Paloma Sanchez Rincon de Terrones.

Mais devant ces toros, se retrouveront Diego Peseiro qui a triomphé l’an dernier devant les Vazquez Sanchez

Diego Peseiro entame sa faena en doblon devant le n°19 de Vazquez, à Céret, le 17 juillet 2022. ©JYB

Et Jose Rojo, qui victime d’une grave maladie ne put affronter qu’un de ses adversaires et méritait une nouvelle chance d’autant que le reste de sa temporada fut de qualité.

Véronique de Jose Rojo devant le novillo n°30 de Vazquez, à Céret, le 17 juillet 2022. ©JYB

Et en troisième un jeune qui fera ses débuts à Céret : El Nino de Las Monjas.

Le 16 juillet au soir, autre fer de tradition à Céret : les Escolar Gil. Ci-dessous en lien un point de situation de l’élevage au début de la temporada :

Cantador, N°16 de Escolar Gil, lidié à Vic le 11 juillet 2021. ©JYB

Devant eux 3 habitués à nouveau :

Alvaro de la Calle qui retrouve quelques contrats après sa mise en évidence de l’an dernier et qui a déjà affronté les Escolar à la féria du Riz d’Arles où il a triomphé.

On l’a vu il y a quelques jours à Mont-de-Marsan en tertulia :

Alvaro de la Calle, en naturelle devant Cemaphore, n°85 de Yonnet, à Arles le 11 septembre 2022 soir. ©JYB

Fernando Robleno, LE torero de Céret, qui revient après son formidable triomphe de Madrid : « la faena de la temporada » !

Fernando Robleno qui affrontait en 2019 un lot difficile de Saltillo, ici le n°3 le 14 juillet 2019. ©JYB

Autre triomphateur, Gomez del Pilar qui avait coupé 2 oreilles face à ces mêmes Escolar Gil à Vic en 2021 et triomphé à Céret, les années précédentes.

Gomez del Pilar devant le n°16 d’Escolar Gil, à Vic, le 11 juillet 2021. ©JYB

Au total, une féria dont on peut attendre beaucoup !

Plus de détails en particulier des photos des toros au campo sur le site de l’ADAC :

http://www.ceret-de-toros.com/

Cartels de Céret 2023.

#OuiàlaCorrida