Pour la deuxième année, la soirée des Brindis d’Or était organisée à Paris en ce 1 er décembre. Arnaud Agnel, Brillant animateur, plein de finesse et capable de s’adapter aux moindres incidents avec humour présentait la soirée qui débute bien évidemment par l’air du Toréador de Carmen interprété par Frédéric Cornil qui se fait accompagner par la salle pleine à craquer.

La soirée va rendre hommage à 2 héros du toreo français: Alain Montcouquiol et Simon Casas. Elle commence donc par une lecture de leurs textes racontant leurs aventures et leurs impressions lors de leur séjour à Madrid quand ils attendaient une opportunité. En effet tous deux sont aussi écrivains et le lyrisme de leurs œuvres passe très bien au cours des intermèdes qui seront autant de pauses entre les remises des Brindis.

Vient d’abord l’introduction d’Arnaud Agnel qui taille quelques croupières à ces personnages à qui il ne veut pas plaire en citant Sacha Guitry : « plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui ». Et il appelle à cesser d’être indifférent à eux qui sont 10 quand nous sommes 10 000 ! Certes la tauromachie n’est pas à la mode, donc il faut se serrer les coudes, mais elle est « tendance » à voir le nombre de jeunes aux arènes et l’explosion des audiences des chaines régionales espagnoles qui diffusent aussi en France !

Il reçoit d’abord Vincent Bourg, Zocato, président du jury 2025, à qui il demande d’expliquer le travail de ce jury dans les nominations et dans les votes : Mais on ne peut pas attendre de Zocato des réponses concrètes, surtout sur un sujet aussi sensible et nous n’en saurons pas plus.
Commence alors la cérémonie proprement dite avec le Brindis Culture : le choix est difficile entre André Viard pour le livre de l’UVTF « comprendre la corrida », Diego Ramos peintre bien connu à Bayonne, J Pradet, et Jonathan Veyrunes.

C’est ce dernier qui remporte le Brindis d’Or 2025: visiblement ému, après un hommage aux anciens qui ont ouvert la voie aux toreros français, il soulignera que c’est sa première récompense en tant qu’artiste.

Le Brindis Communication est remis par Cédric Bernardi, qui rend hommage au papier et à l’Internet. Bien évidemment, il est remis à Toros, la revue qui fête cette année ses 100 ans, même si les autres concurrents méritaient tout autant de triompher.
En l’absence de Francis Fabre, directeur de Toros, hospitalisé ce jour, Philippe Lavastre dans ses remerciements, va souligner que Toros ne vit pas dans la modernité, puisqu’il n’a ni site Internet, ni comptes sur les réseaux sociaux, mais la revue est une gardienne du temple.

Un temple toriste indique Frédéric Bertholin qui insiste sur le besoin de voir des toros de caste et des toreros d’aguante. Et en rappelant que chacun peut s’abonner à Toros !
La salle réagit en demandant comment s’abonner puisque Toros n’a pas de site Internet et ne s’affiche pas sur les réseaux sociaux. Voici la réponse :
POUR S’ABONNER
Revue Toros, 1007 chemin de Saint Sylvestre, 30390 DOMAZAN
CONTACT :
toroscontact@gmail.com

Le jury a décidé d’attribuer un Brindis « coup de coeur » qui récompense certains acteurs n’entrant pas dans les catégories fixées par les organisateurs: C’est l’Association des Eleveurs Français de Toros de Combat qui reçoit ce prix récompensant leur dévouement à la race du toro brave et à l’aficion.

C’est ce que souligne le président Robert Margé en rappelant qu’ils consacrent leur vie au toro.
Suit un autre moment d’émotion avec le Brindis « Transmission » : là aussi des candidats sérieux avec la peña Alegria, les pitchouns de Vic, la coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard et Vincent Fare.

C’est ce dernier qui reçoit le Brindis 2025. Très ému pendant son discours, il rappelle qu’il reçoit chaque année à La Paluna, son élevage, plus de 1500 jeunes élèves des écoles du département et des départements voisins.

Il raconte que l’un de ces enfants, qui ne parlait plus depuis plusieurs mois, fut au cours de la visite du campo dans sa voiture, approché par un petit veau qui se laissa caresser et l’enfant se remit à parler ! Vifs applaudissements !

Pour enchainer, Vincent Fare remet à son père la montera symbole du Brindis d’Or qu’il vient de remporter et c’est ce dernier qui saluera le public suivant la tradition.
Autre moment d’émotion pour Olivier Bernard, membre du jury qui remettait ce prix à Vincent Fare: il fêtait en cette soirée son 50 ème anniversaire et recevait lui aussi une grande ovation du public.

A SUIVRE…
Ola ,
Merci Jean-Yves pour ce reportage fort intéressant permettant aux absents campagnards de se faire une idée de cette fête .
Olé
¡ Otra ! ¡ Otra!…
Un grand bravo Jean-Yves !
Merci.
Ferdinand DE MARCHI
Bravo Jean-Yves pour ce reportage qui permet au absent de vivre les émotions de cette belle soirée!
un grand merci!
Merci Jean-Yves ! Hâte de lire la suite
Super Jean Yves , j’ai l’impression d’y être 😉👍