Bastonito 2, n°58 de Baltasar Iban, lidié par Ruben Pinar à Vic le 5 juin2022 matin. Baltasar Iban, une des rares satisfactions de cette féria. ©JYB
Le bilan de cette Pentecôte vicoise est pour le moins contrasté. Deux lots de toros seulement ont vraiment donné satisfaction : Baltasar Iban et Raso de Portillo, les autres n’ayant qu’un exemplaire ici et là pour sauver les apparences.
Côté toreros, ce qui frappe est qu’on ne voit plus d’estocade bien faite et au premier essai : certes 2 ans sans toréer vraiment, cela fait perdre bien des réflexes, mais on pouvait espérer mieux des maestros expérimentés qui se trouvaient là. Les quelques rares bonnes estocades ne sont intervenues qu’après 1 ou plusieurs pinchazos, ce qui explique en partie l’absence de trophées au cours de cette féria.
Autre déception, celle de Ferrera : le fait de toréer le lendemain à Madrid n’est pas une excuse pour se moquer du monde comme il l’a fait ! Le CTV, qui lui fait une fleur en lui permettant de fêter l’anniversaire de son alternative à Vic, aurait dû dénoncer le contrat dès la parution des cartels de Madrid. D’autant que Ferrera s’il est taquilero dans certaines arènes ne l’est pas fondamentalement à Vic où l’aficionado considère d’abord les toros avant les toreros.
JOUR PAR JOUR :
Novillada de Raso de Portillo :
Les toros sont dans le type de l’encaste, mais le second a surement été aréglé : ses cornes trop courtes auraient du le faire retenir comme sobrero, malgré un trapio correct.
Les 3 novilleros, déjà assez âgés, ont montré qu’ils possédaient une certaine technique, parfois bonne notamment à la cape, sans être transcendants. Malheureusement ils ne savent pas tuer et connaitront de graves échecs à l’épée.
CORRIDA DE VALDELLAN:
Passons sur les toros tout juste regular, à l’image du premier qui sort suelto de la première pique de Gabin Rehabi avant de « pousser » d’une seule corne sur les deux suivantes.
Ils convenaient sans doute à Ferrera qui pensait à Madrid et les a toréés de loin et fait piquer avec force cariocas, pompes et vrilles, notamment le 3 ème. Ne parlons pas des estocades !!!
Heureusement, Domingo Lopez Chaves était là pour relever le niveau, lidiant avec temple et efficacité et s’engageant sur tous les fronts. D’ores et déjà il perd à l’épée 1 oreille à son second et doit se contenter de la seule vuelta du cycle. Mais cela lui vaudra de revenir le surlendemain devant les Escolar Gil!
Pour une analyse plus synthétique de Thierry Reboul :
A SUIVRE..
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