Pablo Hermoso de Mendoza, sur Nairobi, devant Esmeraldo, n°37 de El Capea, à Nîmes, le 15 septembre 2024. ©JYB
Le vent était toujours là qui heureusement ne gêne pas le cavalier.
Pour ses adieux, Pablo Hermoso de Mendoza a rappelé quel artiste il était : cavalier, dresseur exceptionnel de ses chevaux, connaissant bien les toros et leur lidia. Sa performance a été de celles que l’on aime même si les deux échecs au rejon de muerte ne lui ont valu qu’une oreille de despedida.
Les toros de Victoriano del Rio, dont la temporada n’est pas très bonne, étaient puissants et encastés. mais leur jeu ne permettait pas de grandes faenas.
Talavante est d’abord tombé sur un toro fort, abordé par des doblones de grand son mais dans la suite est resté trop profilé pour peser sur le toro. L’estocade entière en décomposant tombe caïdita mais l’ensemble ne déclenche pas la ferveur du public.
Son second est plus compliqué. Après une superbe entame genoux en terre qui devient sa marque de fabrique, il baissera la main, mais le toro lui infligera une cogida et une voltereta qui le laissera sonné mais dont il reviendra avec l’épée de mort.
Juan Ortega ne pourra montrer son talent de capeador en raison du vent.
A son premier mal piqué, il donne une faena classique sans relief et termine par une bonne estocade entière trasera contraire et foudroyante.
A son second, plus maniable, sa faena sera essentiellement droitière, plus artistique aux yeux de la présidence, conclue d’une bonne estocade ce qui lui permet de couper l’oreille.
LA VIDEO :
https://feria.tv/video/4453/nimes-despedida-en-france-de-pablo-hermoso-de-mendoza
Final un peu terne pour cette féria des Vendanges mais c’est le vent qui a troublé la fête tout du long, y compris pour les aficionados frigorifiés sur les gradins.
Cela faisait longtemps que je n’étais pas venue faire un tour sur le site… Toujours d’aussi belles photos !