Je reprends ici un texte de Pierre Vidal, paru il y a quelque temps sur son blog www.corridasi.com
« … D’un autre côté on peut dire que les arguments des taurins sortiront renforcés de la terrible pandémie que nous affrontons tous, même si le modèle économique de la corrida est profondément affecté. Car si l’épidémie reste mystérieuse et encore mal comprise tout le monde s’accorde à dire qu’elle est liée aux agressions que le monde moderne porte à la biodiversité : la destruction massive des écosystèmes (des forêts amazoniennes par exemple). Or l’élevage du toro de combat, extensif, participe très largement au maintien de ces milieux et sert de refuge à de nombreuses espèces d’animaux sauvages en Espagne comme en France ou en Amérique du sud.
C’est aussi le cas du mode d’élevage du toro, animal sauvage, qui s’est maintenu depuis la nuit des temps. Il est extrêmement respectueux non seulement de la nature qui l’environne mais à l’opposé de l’élevage industriel pointé à juste titre pour ses dégâts sur l’environnement comme sur l’alimentation. La relation au premier est une relation attentive et soigneuse, celle que la société moderne porte au second est purement industrielle, mécanique, irrespectueuse.
Sans le maintien de l’élevage du toro bravo -dont la raison d’être est la corrida- ce serait un nouveau recul de ces espaces sauvages indispensables à notre survie. C’est une évidence qu’ont rappelé l’association des clubs taurins du Gers et la coordination nîmoise dans une adresse à Madame Delga la présidente de la région Occitanie –que nous avons publiée sur le site corrida si.com. Elle finira par s’imposer à tous car non seulement c’est une question de bon sens mais c’est aussi une garantie de protection d’un environnement protégé nécessaire à la santé publique. Le fondement même de la corrida se trouvera renforcé dans le « monde d’après » que l’on nous promet. »
Pierre Vidal (analyse parue initialement sur son excellent blog www.corridasi.com )
A MEDITER !
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