Thomas Joubert à Nîmes le 18 septembre 2016. ©JYB archives.
Il l’a annoncé le jour anniversaire de la mort de Manolete, lui dont le style ressemble autant à celui du grand maestro. Et par un communiqué d’une grande élégance, celle dont il a toujours fait preuve: il ne fera donc pas de tournée d’adieux racolant des cartels pour gagner quelques derniers sous.
Voici ce communiqué:
« La tauromachie m’a énormément apporté dans la vie. Elle m’a construit en tant que torero mais surtout en tant qu’homme. Je tiens à exprimer ma gratitude infinie envers tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de ce parcours : ma famille, mes amis, tous les professionnels taurins avec qui j’ai pu vivre des émotions fortes et bien sûr, les aficionados »
« Jean d’Ormesson a dit de la vie : « Merci pour les roses et merci pour les épines. La vie n’est pas une fête perpétuelle, c’est une vallée de larmes. Mais c’est aussi une vallée de roses. Si vous parlez des larmes, il ne faut pas oublier les roses et si vous parlez des roses, il ne faut pas oublier les larmes. Je n’oublie ni les unes, ni les autres. Merci pour les roses et merci pour les épines. »
Ses adieux, c’est ce soir 30 août à Saint Gilles où il affronte des toros de Rocio de la Camara en compagnie de Roca Rey et Adrien Salenc Adriano.
Et malgré un lot de toros décevant, Thomas a triomphé coupant les deux oreilles de son second adversaire, avant qu’Alain Montcouquiol lui coupe la coleta en piste: grand moment d’émotion !
Sur ce blog on lui avait rendu hommage il y a quelques mois en mettant en évidence la richesse d’âme de l’homme à revoir ici:
En souvenir :
Merci… un être humain manifestement!