Borja Jimenez à porta gayola devant Bellaco, n°69 de Garcigrande, à Séville le 28 septembre 2024. ©JYB
Lleno à la Maestranza, mais le public est parti déçu: quand il n’y a pas de toros, il n’y a pas de corrida!
Les Garcigrande sont encore une fois mal sortis. Rien à en dire.
Manzanares n’a pas semblé vouloir essayer de résoudre le problème notamment à son second et en outre il a mal tué: on espérait qu’il revenait en forme, mais…
Heureusement il y avait Borja Jimenez: A 2 reprises à porta gayola, un bon début de faena à son premier accoudé à la talanquère pour des statuaires mais le toro donne rapidement des signes de faiblesse et se réserve. L’échec à l’estocade vaut silence.
A son second après la larga au toril puis de bonnes véroniques, une entame de faena à genoux, qui porte sur le public et la musique qui joue dès la première série de derechazos.
2 grandes séries à droite et à gauche, suivies de doblones accentués précèdent un nouvel échec à l’estocade ce qui n’empêchera pas une vuelta très applaudie.
Le moment pour le souvenir fut cependant l’œuvre de Roca Rey à son premier : un toro sorti mansote, que Roca Rey devra aller chercher en terrain du toril, difficile à discerner tant aux véroniques qu’à la pique, protesté pour une suspicion de boiterie ou de faiblesse, et qui ne montrera rien jusqu’à la 3 ème série.
Mais tout change à la 4ème série de derechazos, rematée d’une circulaire inversée de la gauche qui provoquera les olés. Le toro serrera aux naturelles, mais Roca Rey maîtrisera la charge. Il aura au total fait le toro et la faena!
A son second rien à faire ni à dire.
Une tarde que l’on oubliera facilement!
POUR EN SAVOIR PLUS :
https://toreoyarte.com/seville/seville-28-septembre-24-2ieme-de-san-miguel-vuelta-pour-borja-jimenez
Au delà de cette resena, il est bon de faire un bilan de cette San Miguel de Séville. Bien entendu, le choix des toros est le point le plus critiquable : n’y a-t-il pas en Andalousie des élevages qui produisent actuellement des vrais toros de combat ? Pensons à Santiago Domecq triomphateur de la féria de Primavera. Et il y a des élevages français qui méritent de percer en Espagne. Laissons aux élevages de Maestrantes ou leurs amis le temps de sortir du bâche dans lequel ils semblent tombés!
Pour plus de précisions, je laisse la parole à Philippe Latour qui pose les bonnes questions:
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