On a peu parlé dans les médias de cette féria de Saragosse: il est vrai qu’au fil des jours, il se murmurait de plus en plus que les jours de l’empresa actuelle (Zuniga) étaient comptés et que le renouvellement de son contrat n’était pas acquis d’avance. Mais ce ne sont que spéculations tant les arcanes du mundillo sont totalement opaques..
Pourtant on y a vu des choses intéressantes même les jours où les toros n’étaient pas au niveau d’une plaza de primera.
La Palmosilla avait envoyé un lot disparate tant en termes de poids que d’âge et surtout de comportement, malgré une noblesse générale, mais nous sommes en fin de saison. 2 de ces toros ont dû être changés pour faiblesse et seuls les deux derniers ont un peu relevé le niveau de l’ensemble, montrant un peu plus de fixité dans les trastos.
Face à eux les 3 maestros ont fait de leur mieux devant le public généreux de Saragosse, qui n’a pas pardonné à la présidence l’oreille refusée à Borja Jimenez après une bonne faena de ligazon conclue par une épée al encuentro, certes tombée desprendida et verticale, ce qui était pardonnable au vu de la charge du toro avant le volapié.
A son premier toréé sur la défensive, il a mal conclu à l’épée perdant tout espoir de trophée.
Fernando Adrian coupe 1 et 1 oreille après avoir vu ses deux toros changés et montre quelques gestes de classe dans des faenas habiles. Ses estocades sont pour beaucoup dans ce succès.
Tomas Rufo aurait pu couper lui aussi, notamment au dernier, mais a perdu le trophée à l’épée.
A son premier, toréé de profil et assez loin, il n’a pas suscité l’émotion qui aurait permis l’octroi d’un appendice.
On espérait mieux d’une tarde avec 3 jeunes aguerris et en pointe, mais l’adversaire n’était pas à la hauteur.
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