Fernando Robleno en doblon, devant Rastemengo, n°3 de Sobral, à Céret, le 13 juillet 2025. ©JYB
BEAUCOUP D’EMOTION POUR DES ADIEUX ET BEAUCOUP DE LIDIA POUR LA CORRIDA DE SOBRAL
Fernando Robleno faisait ses adieux à Céret plaza où il a connu quelques-uns de ses plus grands triomphes.

En ce jour il n’a pas démérité et si la vuelta qui lui a été réclamée par le public était une vuelta d’adieux, son travail devant ses deux toros a été de premier ordre notamment à son second particulièrement compliqué et agressif qu’il a dominé en donnant une leçon de lidia à tous les présents. Malheureusement, comme souvent, les épées n’ont pas suivi…
Les Sobral, dont on espérait qu’ils répéteraient la prestation de leurs ainés de l’an passé n’ont pas vraiment été à la même hauteur. on les a présentés ici antérieurement:
Tous de présentation exceptionnelle, applaudis à la sortie du toril, ils ont souvent cherché les planches en faisant le tour du ruedo et l’un d’eux a même sauté au callejon en poursuivant un banderillero ! Puissants, ils ont provoqué 2 batacazos : le premier parti seul au cheval a par une longue poussée renversé la cavalerie ; le quatrième a provoqué la rupture d’un pilier en béton en poussant le cheval jusqu’aux planches. Le 5 ème, manso con casta a été le plus difficile à lidier mais a eu la chance de tomber sur Robleno !
Pour voir les piques :

Curro Diaz, avec son expérience a bien géré ses deux toros, notamment le premier très fort et lidié avec classe.

Au quatrième, il a été un ton en dessous, peut-être par manque de confiance après un premier tiers agité et une cuadrilla peu à l’aise au second tiers.

Juan de Castilla n’a pas été au niveau de l’an dernier ne réussissant pas à s’accorder avec ses deux adversaires. Pour lui une tarde à oublier même si quelques gestes épars ont ponctué son actuation.

Corrida intéressante malgré tout, mais le public qui remplissait la plaza (quasi lleno), était venu pour saluer Robleno et a vécu la tarde avec émotion.
Merci cher Jean-Yves, j’ai l’impression de l’avoir vécue « en live »…
Je me permets de rajouter que Juan de Castilla avait été durement secoué par un Escolar la veille à Pampelune