On a vu Marc Serrano recevoir un « Brindis d’or » lors de la cérémonie du 2 décembre dernier, brindis de la générosité et de l’engagement. C’était pour récompenser l’action de l’association 1 toro pour un rêve d’enfant, qui, depuis plusieurs années déjà se consacre à l’aide aux enfants hospitalisés.
L’édition 2024 du festival organisé par Marc Serrano a été un succès, puisque
« 18 000 €, c’est la sommes recueillie lors de la journée taurine et du festival qui a eu lieu à Méjanes le 20 octobre dernier. 18179€ exactement.
Ce sont les bénéfices de la journée caritative organisée par Marc Serrano et son association « Un toro pour un rêve d’enfant » qui sont partagés entre la CAMSP, service de Pédiatrie de l’Hôpital d’Arles et le Dispositif Education les Capitelles de Nîmes. Le chèque a été remis conjointement aux deux organismes bénéficiaires en présence de Mme Dolorès Orlay-Moureau Adjointe au Maire de Nîmes, déléguée à la santé.
Une remise du chèque qui s’est faite au Mazet du Vaccarès sur le domaine de Méjanes en présence entre autre de Mme Dominique Cuillé, Pascal Mailhan (Pages-Mailhan), Jean-Luc Couturier (Valverde), Louis Tardieu, Virgile Alexandre et son fils Hugo (El Campo), Guillaume Chabre et son fils Remi (Blohorn) et Patrick Alarcon son mayoral, Jérôme Chan The Rang, Sofiane, Christian Lesur … Et bien sûr de nombreux membres de l’association.
Marc Serrano, président de « Un toro pour un rêve d’enfant » et son secrétaire, remerciant une nouvelle fois tous les participants qui ont œuvrés bénévolement pour cette cause, les toreros, les ganaderos mais aussi toutes les personnes impliquées, comme le créateur Stanislas Blohorn, Michèle Ricard et Eugène Guillot pour le site et les arènes… Un festival taurin qui avait vu six toros et novillos des ganaderias françaises de El Campo, Cuillé, Valverde, Turquay, Pages-Mailhan et El Campo combattus par Cuauhtémoc et Xemina Ayala à cheval, Marc Serrano lui-même, Javier Cortes, Gomez del Pilar, Andy Younès et Manuel Fuentes issu du bolsin matinal. «
Le festival est un des éléments de la défense de la tauromachie comme l’explique Marc Serrano dans un entretien à tertulias.fr.
« C’est comme pour tout dans la vie. Si tu laisses le terrain à ton ennemi , il n’y a que lui qui avance, qui communique. Ce que j’ai ressenti pour avoir été acteur de ce qui s’est passé en particulier lors de la PPL Caron, c’est que nous avons vécu depuis 2000 un peu cachés pour être heureux. Un peu par obligation, quand nous nous sommes sentis acculés, nous avons commencé à communiquer. Cela a d’abord été pour se défendre. Le COVID l’a montré, le socle d’aficionados purs et durs entre le Sud-est et le Sud-ouest est constitué d’une petite base. Le fait de communiquer auprès du grand public que nous étions en train de perdre, nous a obligé à argumenter et aller puiser dans nos réserves sans avoir peur de la polémique.
Souvent la polémique, c’est aussi exister. C’est elle qui a fait que les journalistes nationaux se sont réintéressés à nous. Les dernières grandes émissions pour ou contre la corrida datent de bien avant 2000. C’était à l’époque où Simon Casas y allait. Ce n’était pas plus facile qu’aujourd’hui. Avec son verbe et sa faconde il se défendait bien alors qu’il en prenait plein la figure. Finalement dans ce contexte, tu n’es pas là pour convaincre celui qui est en face de toi. Ton but est de convaincre ceux qui regardent l’émission. Quand je suis passé à TPMP chez Hanouna, entre le direct et les replays l’émission a été vue par 2,5 millions de personnes. Si 10% des personnes se disent « et pourquoi pas », et si 10% d’entre eux font acte d’assister à une corrida, on aura gagné 25000 spectateurs de plus sur les gradins lors de la temporada. Et si certains aiment……… »
Au delà de ce résultat et de ses effets bénéfiques à la fois pour les enfants et pour la tauromachie, il convient de souligner que le monde taurin organise chaque année en France comme en Espagne de nombreux festivals dont les bénéfices sont reversés à diverses causes : l’exemple le plus récent est le secours financier apporté aux sinistrés de la région de Valence (Espagne). Soulignons également que les clubs taurins et les penas ont à cette occasion transféré des fonds vers les organismes de secours agissant sur le terrain et ce n’est qu’un exemple. De quoi oublier les accusations de barbarie dont les aficionados sont souvent victimes.
Et ce n’est pas terminé : Marc Serrano vient de faire connaître la date du prochain festival, ce sera le 19 octobre 2025.
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