Angel Tellez en couverture de planète Corrida n°161 de juillet 2022.
Au sommaire :
- Marc Lavie encense les toreros de Tolède qui marquent de façon magistrale la première partie de la temporada : Angel Telliez, triomphateur de la San Isidro logiquement en couverture (belle photo !), Thomas Rufo, sorti en triomphe de toutes les arènes depuis le début de l’année, Alvaro Alarcon lui aussi triomphateur de Madrid chez les novilleros, sans oublier Alvaro Lorenzo qui sort enfin du rang avec ses deux oreilles de Las Ventas qui s’ajoutent à celle de Séville.
- La tradition taurine de Azpeitia qui attire de plus en plus d’aficionados pour sa rigueur, le choix des toros d’élevages encastés et de nombreuses traditions qui font aussi le charme de la ville natale d’Ignace de Loyola.
- Les regrets de Paco Aguado qui constate nombre de toreros oubliés parce que, ne vivant plus que sur Internet et seulement pour les dernières 24 heures ou presque, aussi bien les aficionados que les revisteros (du moins la plupart d’entre eux), perdent la mémoire des vrais événements du passé alors que « la grandeur du monde taurin a toujours été comme une tribu qui laissait parler ses anciens, qui devenait plus puissante dans la mémoire des récits de la tradition orale… » Comme exemple il raconte El Chuli, Celestino Hernandez, qui fut brillant novillero avant de devoir se reconvertir dans l’argent dans la cuadrilla de Joaquin Bernado. Je m’associe à ces regrets et plaide en partie coupable, bien que je ne me consacre pas totalement à l’actualité chaude..
- La merveilleuse aventure qui vit des toros mexicains traverser l’Atlantique pour venir se faire lidier en Espagne, c’était en 1929 pour les Piedras Negras, puis en 1971 pour les Mimihuapan dont le sobrero devint semental chez Torrestrella ; enfin en 1992 les San Mateo, à Madrid entre autres où Nimeno 2 leur fit face.
- Hommage à Jose Samuel Lupi, grand rejoneador qui nous a quittés en mars dernier après une magnifique carrière notamment dans les 4 cavaliers de l’apothéose.
- Superbe interview par Michèle Cathala de Paco Escribano, le père de Manuel, qui raconte la genèse de l’aficion de son fils.
- Et pour la mémoire l’hommage à Antonio Rojas, torero courageux et la rencontre de Charlton Heston avec les toros à Pampelune, lors du tournage du Cid.
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