Dans la muleta de Castella, le toro n°162 de Toros de Cortes, à Bilbao le 24 août 2018. ©JYB archives
Lorsqu’on a vu plusieurs fois le film d’Albert Serra, Tardes de soledad, on est de plus en plus frappé et séduit par les prises de vue en plan très serré et en très gros plan : cela donne au photographe l’envie de se replonger dans ses archives et de rechercher des visions parallèles.
Mais il est vrai que les techniques modernes de retouche et de recadrage permettent le même résultat…
Et cela donne l’occasion de citer Frederico Garcia Lorca :
« Le toreo est probablement la richesse poétique et vitale la plus importante d’Espagne, incroyablement délaissée par les intellectuels et artistes, par la faute, surtout, de l’éducation pédagogique erronée qu’on nous a donnée et que les hommes de ma génération sont les premiers à rejeter. Je crois que les taureaux sont la Fête la plus culte qu’il y ait aujourd’hui dans le monde. C’est le drame à l’état pur dans lequel l’Espagnol verse ses meilleures larmes et ses meilleures humeurs. C’est l’unique lieu où l’on ait la certitude de voir la mort enveloppée de la plus éclatante beauté. »
Incroyable! Je ne suis pas aussi experte, mais bravo pour la photo! Et la citation de Garcia l’or a est une découverte! Merci
Intéressante photo où l’on voit le pan arrière de la muleta tendue par le sabot, ce qui a pu provoquer un désarmé… que l’on n’aurait pas forcément compris sur les gradins
Sonorisé (comme dans le film de Serra), on aurait pu entendre alors un » ¡ Hijo de P… ! »
Bravo !