Quite par tafaleras de Christian Parejo à Secretario 2, n°41 de Los Manos, à Madrid, le 17 mai 2023. ©JYB
Peu de chose à dire de cette novillada sinon que contrairement à l’habitude de cette ganaderia, les novillos ont été compliqués, distraits ou du moins surveillant tout ce qui se passait dans le ruedo et donc manquant de fixité dans les leurres: cela explique sans doute en partie les 2 volteretas de Parejo et Navas. Plutôt lourds, du moins les 4 derniers et donc hors type Santa Coloma, ils n’ont pas montré le jeu habituel des Los Manos, deux au moins affichant un fond de mansedumbre. Sans compter que chaque toro avait ce jour sa 3 ème corne : le vent soufflait fort sur Madrid la météo annonçant de 30 à 50 km/h.
Chez les matadors, seul Parejo a été à la hauteur.
On sent chez Garcia de la technique et le sens de la lidia, mais il n’a pas convaincu même au premier sans doute le moins mauvais du lot. Et les critiques du tendido siete qui l’accusait de toréer du pico et fuera de cacho à son premier ont pu le déstabiliser.
Navas n’a pu qu’abréger au 6 ème après une faena très correcte mais sans transmission au 3ème.
Lorsqu’est sorti le second, le tendido 7 s’est réveillé protestant le toro pour son soi-disant manque de trapio : fin et très armé il a attaqué Parejo qui s’est pris une sévère voltereta, car la corne droite était impossible ce qu’avait fort bien vu Daniel Duarte aux banderilles posées une à une.
Donc sur la deuxième statuaire, à droite, le toro est venu sur lui et l’a renversé.
Revenant au combat sans regarder le puntazo à la cuisse, Parejo a tiré fort logiquement une faena gauchère, en passes une à une, en se croisant pour retrouver le sitio à chaque cite.
Mais l’échec à l’épée l’a empêché de saluer.
Le 5 ème avait plus de noblesse que les autres sans être un bon toro, mais il a suivi le leurre permettant une faena complète et engagée, avec des passes données de face en évitant le toréo de profil si commun aujourd’hui. Mais là aussi l’épée a manqué.
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