Jeune aux arènes: A Bermejo devant le novillo n°6 de Durand, à Arles, le 8 septembre 2024. ©JYB
Alors qu’une nouvelle proposition de loi visant à interdire la corrida en France par le biais des mineurs (même si elle vient d’être retoquée en commission au Sénat) est toujours sur la table, il convient de lire l’excellent livre de Ruben Amon : La fin de la fête, aux éditions Au diable vauvert.
Jacques Durand le qualifie ainsi : « Un livre très documenté, percutant, sans jargon, excitant, sur la tauromachie dans son rapport plus que conflictuel, antinomique, avec la société contemporaine noyée dans la bien-pensance ».
L’auteur analyse dans les différents chapitres:
Le scandale que représente la corrida en guise d’introduction. Rappelons aussi le livre du père Jacques Teissier qui porte ce titre.
Au chapitre 1 les toros et la politique et vice versa. Surtout en Espagne, mais avec un regard sur la France.
Au chapitre 2 le scandale du véritable héros à l’ère de l’héroïsme banalisé.
Au chapitre 3 le tabou de la mort.
Au chapitre 4 le totem du toro dans la dystopie animaliste.
Au chapitre 5 le tragique malentendu écologique.
Au chapitre 6 le mystère et la liturgie dans une société sécularisée.
Au chapitre 7 le scandale de la masculinité.
Au chapitre 8 une question : la fête est-elle terminée ?
Un panorama très complet donc et qui met en évidence les erreurs de conceptualisation des abolitionnistes.
Mais parce qu’il ne faut pas se contenter de lire mais aussi de s’insérer dans un monde dominé par l’audiovisuel, on peut conseiller aussi ces témoignages de jeunes aficionados à regarder et diffuser sans modération !
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