Sur ce panneau paru sur le site burladero joven, apparait le résultat financier de l’organisation d’une novillada en plaza de 3 ème catégorie espagnole. Les choses ne doivent pas être très différentes pour la France.
Certes un certain nombre de recettes n’y apparaissent pas comme la vente de la viande qui doit rapporter de l’ordre de 2000 € et le sponsoring dont on sait que certains organisateurs savent très bien jouer mais dont on peut regretter qu’il soit nécessaire. Autre recette absente, du moins pour l’Espagne, celle des télévisions régionales qui peuvent diffuser les novilladas : c’est leur intérêt puisque Castilla la Mancha (CMM TV) a augmenté ses audiences et ses recettes publicitaires passant de 8% à 15% de part d’audience en 2020 grâce aux diffusions de spectacles taurins.
Cela ne garantit aucunement la rentabilité des novilladas : le seul moyen d’y parvenir semble être de réunir au moins 2000 spectateurs, ce qui est relativement facile dans une féria, qui mobilise plus de monde que dans une journée de spectacle isolé. La qualité des toros et la notoriété des novilleros sont ici essentielles. Notons aussi que plus il y a de spectateurs, plus le sponsoring est facile à obtenir ! Et en France, l’organisation de journées complètes permet sans doute aussi de répartir les coûts.
Que conclure ? Il faut que nous, aficionados, nous mobilisions pour les novilladas et pas seulement pour les grandes férias !!!
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