Le premier a été, avec Alain Montcouquiol, l’un des pionniers de la grande aventure des toreros français, dans les années 1960 et 1970. Après une alternative sans lendemain en 1975, il y a tout juste un demi-siècle, il s’est rapidement reconverti dans l’organisation taurine et après un premier passage peu convaincant à la tête des arènes de Nîmes, il a donné à la plaza nîmoise, à partir de 1983, un rayonnement exceptionnel grâce à un sens de l’organisation et de la communication tenant du génie – avec ses travers certes.
Cela fait donc plus de quarante ans qu’il est un acteur essentiel du « négoce taurin » comme empresa et apoderado, son parcours ayant été couronné en 2017 par son accession à la tête des arènes de Madrid avec son associé Rafael Garcia Garrido.
L’autre a été, après un brillant parcours de novillero, le premier torero français important du dernier quart du XXe siècle, celui sans lequel rien n’aurait été possible pour ses successeurs, torero largo, dominant tous les secteurs de la lidia de la cape à l’épée, professionnel d’une régularité exemplaire, avec d’autant plus de mérite qu’il fréquenta beaucoup les ganaderias « dures », et qui était en train d’acquérir une véritable dimension de grand torero lorsqu’il fut victime de l’accident d’Arles en septembre 1989, qui le laissa tétraplégique dans un premier temps.
Cet accident, comme chacun sait, fut suivi d’une longue et pénible rééducation…qui se termina de façon tragique par son suicide, en novembre 1991, dû à la prise de conscience qu’il ne pourrait plus jamais retoréer.
On aura reconnu respectivement Simon Casas, qui a reçu d’ailleurs tout récemment un Brindis d’or d’honneur pour l’ensemble de sa trajectoire et Christian Montcouquiol « Nimeno II », frère cadet d’Alain, le compagnon d’armes de Simon, pour ceux qui l’ignoreraient encore.
Le Club taurin de Paris aura la chance de pouvoir évoquer ces deux acteurs majeurs de la tauromachie française à travers deux films,«Simon Casas, un vent de liberté » et « Nimeno, au bout d’une passion ».
Ces films seront projetés en présence de leur réalisateur, François de Luca, et de Jean-Charles Roux, co-auteur du film sur Simon Casas et par ailleurs co-auteur du livre « Nimeno, un nîmois dans l’arène » paru l’an dernier,
le mercredi 17 décembre au cinéma Studio Galande, 42 rue Galande (5e). Le public est attendu à partir de 19h30 précises pour un début de projection effectif à 20h . La projection sera suivie d’un buffet au restaurant Loubnane, tout proche.
Prix de la soirée : membres du Club à jour de cotisation : 36 euros ; jeunes : 15 euros ; hôtes de passage : 44 euros. Vous êtes toujours à temps de régler votre cotisation pour l’exercice en cours, fixée à 60 euros.
(merci de prévoir du liquide ou un chèque)
Compte tenu du délai relativement rapproché, merci de vous inscrire le plus rapidement possible à l’adresse habituelle :
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