Arènes d’Arles décorées pour la Goyesque 2023 en hommage à Pablo Picasso. ©JYB
Contrairement à une opinion largement répandue, la corrida fait aussi oeuvre culturelle: je n’en veux pour preuve que la Goyesque d’Arles qui associe peinture, musique, création de mode, à l’art tauromachique (sur lequel nous reviendrons un peu plus tard).
PEINTURE:
le thème retenu pour décorer la piste était celui d’un des premiers tableaux du Maître (peint à l’âge de 8 ans d’après le programme du jour): le petit picador jaune. l’œuvre ici adaptée est en tout cas magnifique!
Les burladeros aussi hébergeaient des reproductions de tableaux taurins de Picasso.
De même que plusieurs emplacements au-dessus des entrées ou des vomitoires de l’amphithéâtre.
MUSIQUE:
Aux côtés de la musique des Chicuelos, toujours aussi exceptionnelle, figurait cette année le pianiste Juan Antonio Sanchez. Tant ses solos que ses « concertos » avec les Chicuelos ont apporté une touche originale à la corrida.
Certes quelques uns ont fait la fine bouche estimant que le piano n’avait pas sa place à la corrida. Mais dans ce cas quid de la cantatrice? Ne valait-il pas mieux faire une nouvelle expérience? Reste le problème du choix des morceaux accompagnant les faenas qui doivent être adaptés au style du torero et au comportement des toros…
COSTUMES ET MODE
Bien entendu, la goyesque est l’occasion pour les matadors et les subalternes d’étrenner de nouvelles tenues: Il y a là de l’art du costume et de la mode!
Muy bien !!!