Après les Brindis d’or du collectif, passons aux Brindis de l’aficion pure et de la rencontre avec la culture, la jeunesse et la communication.
Pour le premier Brindis, c’est la jeunesse qui est la clé : Les 3 nominés sont le collectif des jeunes aficionados du sud-ouest, l’UVTF (opération gratuité de -25ans), Happycionado. Là encore le choix a dû être difficile et les avis du public très partagés.
C’est Laurent Burgoa qui est chargé de remettre le prix et il évoque sa lutte au Sénat contre la dernière proposition de loi. Sa principale motivation dans ce combat était qu’il pensait aux jeunes que l’on voulait priver de leur passion commune : le toro !
Le lauréat est Mathieu Vangelisti pour son opération Happycionado, création d’une structure d’arènes gonflables et de livres adaptés documentant la corrida pour les jeunes enfants. Depuis 10 ans il assure la transmission de l’esprit de la tauromachie auprès des enfants. 60 000 d’entre eux ont escaladé ses arènes et découvert grâce à lui le monde du toro. Comme il le dit, il sème des graines d’aficion qui portent leurs fruits à voir le superbe élan de la jeunesse aujourd’hui.
Le deuxième Brindis de l’aficion est celui de la communication remis par Azilis Le Corre, qui n’a découvert la tauromachie qu’en 2023 à Nîmes, à l’occasion d’un reportage qu’elle réalisait. Pour elle, la clé est dans la passion, le partage des émotions. À ses yeux la communication ne doit avoir qu’un but : partager !
Les nominés sont : Torista de Francia, Culturaficion, Lexitoro. 3 acteurs qui méritent bien de figurer à ce palmarès. (On me pardonnera ma préférence parisienne pour Culturaficion).
Le lauréat est Samuel Soto, créateur et animateur du site Torista de Francia qui diffuse de superbes reportages à savourer jusqu’à plus soif ! Et à voir ici :
Reste le 3 ème volet de ces Brindis de l’aficion, le prix de la culture. C’est Éric Lartigau qui revient sur scène pour le remettre et qui s’étonne de lire la carte extraite de l’enveloppe : mais ce n’est pas ça, je ne comprends pas, ce n’est pas ce qui était prévu : Il semble que les organisateurs aient voulu jouer un tour au récipiendaire en ne le prévenant pas et même en lui faisant croire que c’était un autre le vainqueur.
En effet, les 3 nominés sont : les Avocats du Diable (pour le prix Hemingway), Arnaud Agnel (adaptation théâtrale de Lettres à Juan Bautista), Swan Soto (pour l’affiche de Nîmes).
Or le lauréat est Arnaud Agnel, très applaudi mais dont la réaction que l’on entendra à de nombreuses reprises est : « c’est dégueulasse » ! Il improvisera ensuite malgré sa profonde émotion des remerciements où il rendra hommage aux Avocats du Diable, à Philippe Caubère et au monde de l’aficion.
Avant de passer aux professionnels de la tauromachie, les Brindis d’Or saluent le lien culturel avec le flamenco : c’est Yacin, qui officie en intermède dans une démonstration éblouissante.
À SUIVRE..
Félicitations !
Ferdinand DE MARCHI