Heureusement, il y avait le grand Pablo Hermoso de Mendoza, qui a une nouvelle fois rappelé quel énorme cavalier, lidiador et dresseur de chevaux il était.
Ses deux prestations superbes devant des toros d’El Capea regular ont malheureusement été gâchées au rejon de muerte notamment à son premier (6 mete y saca ou pinchazos !).
Mais l’ovation finale après concession d’une oreille de despedida était sincère et venait du cœur de Séville.
Heureusement aussi, il y avait les capes: celle de Juan Ortega, d’abord auteur de 5 véroniques d’anthologie à son premier qui mettent la Maestranza à ses pieds.
Mais hélas, ses adversaires mansotes, sans jus ne lui permettront pas le triomphe qu’il aurait pu chercher ici.
Autre jeu de cape superbe, celui de Pablo Aguado, qui propose au 6 ème toro manso réfugié au soleil une lidia exceptionnelle à la cape par des passes énergiques qui font réagir le toro :
Ce ne sont pas des véroniques léchées qu’il a faites à son premier, mais la Maestranza hurle! Pour le reste pas grand-chose devant des adversaires vides de force et de caste.
La temporada de Séville est presque terminée (il reste le festival du 12 octobre) il serait souhaitable que l’empresa en fasse une bonne analyse.
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