Gabin Rehabi au paseo à Vic le 4 juin 2022.©JYB
Je reprends ici un article (y compris le titre) paru sur le site : toreria.jimdofree.com/
Il est en effet des informations que l’on laisse passer et qui mériteraient un peu plus de lumière médiatique ! Le résultat de cette course de San Agustin de Guadalix avait déjà été publié sur ce blog, mais celui de Gabin Rehabi n’avait été que mentionné en passant.
(https://facealacorne.fr/san-agustin-de-guadalix-et-le-club-tres-puyazos-ceret-ou-vic-en-espagne/)
Gabin sur les sommets
C’est quand même plus qu’exceptionnel qu’un picador, même s’il porte toujours le costume de lumières, soit le triomphateur d’une feria. C’est ce qui vient d’arriver au piquero arlésien à San Agustín de Guadalix après un exceptionnel tercio de piques face à un grand toro brave du fer de Peñaja, baptisé « Peloverde«
Pour Gabin Rehabi, il convient de bien mettre les choses à leur place… »Le contexte tout d’abord, cette corrida était à l’affiche d’un rendez-vous pour aficionados à los toros, venus pour voir des toros et bien entendu des tercios de piques, sans sous estimer pour autant les autres tiers«
Organisées par le club taurin 3 Puyazos avec l’aide de l’ADA de Parentis, ces journées proposaient entre autre, une novillada avec des Raso de Portillo et des Valdellán et une corrida avec trois toros de Prieto de la Cal et trois de Peñajara.
Même si tout était prédisposé pour des tercios de piques comme ont les a vécus aux plus belles époques des corridas-concours, celui là restera dans l’histoire de la tauromachie… Pour René Berlandier présent au moment des faits, … »C’est le plus grand tercio de varas que j’ai pu voir dans ma longue vie d’aficionado. Gabin faisait corps avec ce cheval, en faisant ce qu’il voulait pendant les 12 mn de ce moment historique et en plus, toutes les piques ont été mises à l’endroit parfait, exceptionnel à la quatrième les gens pleuraient d’émotion, c’était irréel…«
Il faut aussi englober dans cette totale réussite le matador de toros Imanol Sánchez qui joua le jeu à fond….
Pour le picador arlesien … »C’est Tito Sandoval qui me dit que ce cheval de la cuadra Cedillo avait quelque chose et quand je suis rentré en piste sur son dos il s’est passé quelque, quoi, j’en sais rien mais ce qui est sur c’est que je ne pourrais jamais le refaire… Tout était là, réuni, un grand toro, un torero qui l’a comprit de suite, un public venu pour ça et tout s’est enchainé comme dans un rêve éveillé«
Les videos en sont le témoignage. Gabin a toréé en citant « Peloverde » de plus en plus loin dans cette grande piste… Et de conclure … »Je me répète ce fut un moment historique mais nous sommes et devons rester aux ordres du torero. A San Agustín le mien m’a permit de le faire et je lui en suis gré. Il faut savoir rester à sa place et ne pas vouloir jouer les premiers rôles et surtout pour concurrencer les compañeros. Je n’ai fait que mon travail«
La France taurine avec ses toreros, ses subalternes et ses ganaderos, confirme chaque jour la place importante qu’elle mérite…
Merci à Toreria.net !
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